Mes conseils pratiques
J’ai une maladie chronique : est-ce une affection de longue durée ?
Vous avez une affection de longue durée (ALD). Votre médecin va effectuer différentes formalités afin que la réalité de cette maladie soit reconnue par l’Assurance maladie. S’il s’agit d’une ALD dite exonérante, vos soins liés à cette maladie seront remboursés à 100 %.
Quelles sont les maladies appelées « affections de longue durée » ?
Toutes les maladies chroniques ne sont pas des ALD. Ce n’est pas forcément la maladie qui détermine l’entrée dans le dispositif ALD mais le coût et la durée de sa prise en charge à un moment précis de son évolution. Pour qu’une maladie soit classée ALD, il faut qu’elle réponde à une définition administrative très précise. Il existe plusieurs catégories d’ALD. Les plus connues sont les ALD dites « exonérantes ». Ce sont des affections qui sont prises en charge à 100 % par l’Assurance maladie sur la base des tarifs conventionnels et dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et coûteux.
J’ai une ALD exonérante
Si vous avez une ALD « exonérante », votre participation financière aux soins et prestations, dénommée « ticket modérateur », est totalement supprimée. C’est l’Assurance maladie qui prend tout en charge, sans contribution éventuelle d’une mutuelle, d’où le nom de « prise en charge à 100 % ». En 2017, la liste des ALD « exonérantes » comporte 29 situations chroniques comme par exemple la polyarthrite rhumatoïde évolutive, le diabète, l’infection VIH ou la maladie d’Alzheimer.
Y a-t-il des formulaires à remplir ?
Oui. Un protocole de soins (qui décrit la maladie et les traitements envisagés) doit être rempli par le médecin traitant qui vous en remet un volet et en adresse un autre à l’Assurance-maladie. Ensuite, le médecin conseil de l’Assurance maladie doit envoyer son accord pour un remboursement à 100 % d’une partie ou de la totalité des soins, au plus tard dans le mois qui suit la demande. Parfois, c’est un autre médecin, notamment hospitalier, qui établit au départ le protocole de soins, ce qui donne droit à un accord temporaire. Quoiqu’il en soit, la prise en charge financière commence au moment du premier événement (examen ou prise d’un traitement) en rapport avec la maladie. En cas de refus d’acceptation de la part de l’Assurance-maladie, il est possible de contester l’avis.
Comment distinguer les consultations en rapport avec mon ALD et les autres ?
Pour faire la distinction entre les traitements ou les examens en rapport avec votre ALD d’une autre pathologie, les praticiens utilisent des ordonnances appelées « bizones », qui comportent en haut les prescriptions liées à l’affection de longue durée (examens ou traitements) et en dessous celles qui n’y sont pas liées. Par exemple, si vous êtes diabétique et que vos médicaments antidiabétiques doivent être renouvelés, le médecin utilise la première partie de l’ordonnance. Et, si ce jour-là vous avez un rhume, il peut vous prescrire, dans la deuxième partie de l’ordonnance, d’autres produits contre le rhume. Ces derniers médicaments seront remboursés au tarif habituel de l’Assurance-maladie avec versement complémentaire par votre mutuelle santé.
Etre à 100 % signifie-t-il qu’il n’y a rien à payer ?
Non. Comme pour chaque assuré, il existe des frais qui ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Il s’agit de la participation forfaitaire de 1 € pour toute consultation, acte médical, analyse biologique (jusqu’à 50 € par an et par personne), ou encore des franchises médicales pour les médicaments (0,50 €), les actes paramédicaux (0,50 €) et les transports sanitaires (2 €) (jusqu’à 50€ par an et par personne), et enfin, du forfait journalier hospitalier de 18 € par jour pour tout séjour de plus de 24 h (ce dernier pouvant être pris en charge par une complémentaire santé). De plus, les dépassements d’honoraires (consultation de médecins en secteur 2 par exemple) restent à votre charge.
Je suis atteint d’une maladie chronique inscrite comme ALD. Les avantages correspondant sont-ils acquis indéfiniment ?
Non. Il existe une durée de validité, qui est indiquée sur la réponse du médecin conseil de l’Assurance-maladie. Mais il est possible de renouveler la demande 3 mois avant l’expiration de la prise en charge.
J’ai une maladie chronique, mais elle ne fait pas partie de la liste des ALD exonérantes. Puis-je bénéficier d’un remboursement à 100 % ?
Oui, si vous êtes atteint d’une ALD dite « hors liste » ou de « polypathologie » entrainant un « état pathologique invalidant ».
Comme les ALD « exonérantes », les ALD « hors liste » répondent à des critères bien précis: forme grave d’une maladie ou forme évolutive ou invalidante d’une maladie grave, comportant un traitement prolongé d’une durée prévisible de plus de 6 mois, et particulièrement coûteux (par exemple : ulcères chroniques de jambe avec retentissement important). On parle « d’état pathologique invalidant » quand vous êtes porteur de plusieurs affections nécessitant des soins continus d’une durée prévisible supérieure à 6 mois (par exemple une personne très âgées avec arthrose, troubles de la marche, incontinence urinaire et tremblements essentiels).
J’ai une ALD non exonérante
Les ALD non exonérantes sont des maladies qui nécessitent une interruption de travail ou des soins continus d’une durée de 6 mois, mais qui ne répondent pas aux critères des ALD « exonérantes » ou des ALD « hors liste ». Comme leur nom l’indique, les ALD non exonérantes ne sont pas prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Vos soins sont remboursés sur le tarif de base habituel de la Sécurité sociale et c’est vous qui payez le montant du ticket modérateur. Ce dernier peut cependant être pris en charge par votre mutuelle santé.
Toutes ces données sont accessibles sur le site de l’Assurance maladie, n’hésitez pas à le consulter:
J'aménage ma maison pour éviter les chutes
Un grand nombre de chutes pourrait être évité en aménageant mieux votre domicile et en prenant quelques précautions. Tour d’horizon des conseils anti-chute(s).
Supprimez les obstacles
Faites fixer les fils du téléphone et les fils électriques.
Libérez les voies de passage de tout objetou meuble au niveau des couloirs, près des portes, des escaliers ou encore dans les dégagements.
Faites attention aux revêtements de sol
Optez pour un revêtement de sol non glissant.
Supprimez votre descente de lit.
A défaut, faites poser des tapis antidérapants dans les pièces carrelées et fixez des adhésifs sous les tapis pour empêcher les coins de se relever.
Allumez la lumière
Multipliez les sources lumineuses, plafonniers et lampes, dans toute la maison.
Faites installer une veilleuse à allumage automatique pour la nuit ou allumez systématiquement en vous levant la nuit.
Équipez la salle de bains et les toilettes
Faites poser des poignées au niveau de la baignoire ou de la douche et même dans les toilettes.
Collez des pastilles antidérapantes dans le fond de la baignoire ou de la douche.
Équipez votre escalier
Faites fixer une rampe dans l'escalier et empruntez toujours les marches du côté le plus large.
Des nez de marche antidérapants pourront également être posés.
Soyez prudent(e)
Ne vous levez pas brusquement afin d'éviter d'avoir des vertiges.
Si vous devez saisir un objet en hauteur, utilisez un escabeau stable de 3 ou 4 marches plutôt qu'une chaise ou un tabouret.
De façon générale, évitez les situations à risque.
Gardez le contact
Il est également possible de faire installer une télé-alarme au moyen d'un boîtier émetteur relié à la prise téléphonique.
Ce système permet de pouvoir contacter 24h/24 une plate-forme téléphonique en appuyant simplement sur un médaillon porté autour du cou.
Vous pouvez faire appel au service relais de la Caisse régionale d'assurance maladie (CRAM) qui fera venir un ergothérapeute à votre domicile. Celui-ci vous conseillera et évaluera les aménagements souhaitables et les aides au financement. Vérifiez auprès de votre Caisse si ce service relais existe dans votre région.
Un ergothérapeute est un spécialiste de la rééducation et des handicaps. Il aide à retrouver le maximum d'autonomie dans les activités quotidiennes. Après un bilan des capacités et de l'environnement, il peut définir un projet adapté à votre situation.
Les aménagements de sécurité peuvent faire l'objet d'un crédit d'impôt plafonné.
Il est également possible d'obtenir un financement - sous condition - auprès du centre PACT (Protection Amélioration Conservation Transformation de l'habitat), de la DDE (Direction départementale de l'équipement), de la Délégation départementale de l'ANAH. Renseignements auprès de l'ADIL (Agence départementale pour l'information sur le logement).
Informez-vous auprès de votre Caisse régionale d'assurance maladie pour savoir si vous pouvez bénéficier de ces services.
Formulaires pour la maison des personnes handicapées (MDPH)
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Notice d’information rédigée par le service d’ORL et l’aide du cabinet d’audioprothésiste Entendre AIDE AU FINACEMENT FIPHFP* ( * FIPHFP : fond d’insertion des personnes handicapées de la fonction publique) Pour les salariés du secteur public
Avant toute demande auprès de FIPHFP, il faut au préalable faire une demande de RQTH (Reconnaissance de la Qualité Travailleur Handicapé) à la MPDH. Pour cela, il faut se munir d’un dossier « formulaire de demande(s) » E3 – demande relative au travail, à l’emploi et à l’orientation professionnelle COCHER LA PREMIERE CASE, RQTH EVENTUELLEMENT DEMANDE DE CARTE DE HANDICAP NE PAS FAIRE DE DEMANDE DE PRESTATION COMPENSATOIRE QUI RISQUE DE RALLONGER LE TRAITEMENT DU DOSSIER
Il suffit simplement de se rendre chez son médecin traitant ou son médecin ORL avec le certificat médical se trouvant dans le dossier MDPH pour qu’il le remplisse. Il est préférable de préciser que la perte auditive handicape le demandeur dans son activité professionnelle. ATTENTION, pour les personnes ayant des acouphènes, il est important que le médecin traitant le signale car l’aide pourrait être un peu plus importante. Si tous les points ont été respectés, le dossier est alors bien rempli, il peut donc être déposé à la MPDH ou être envoyé par courrier. Le délai de traitement est d’environ 3 mois. POUR TOUTE AUTRE DEMANDE, il est fortement conseillé de monter un autre dossier. En effet, au plus il y aura de demandes sur un même dossier, au plus le traitement de celui-ci sera long (parfois plus d’un an).
a. s’adresser à la FIPHFP : Il suffit de se rendre sur le site internet de la FIPHFP, cliquer sur l’onglet « aide aux personnes » puis sur « déclarer son handicap ». Celui-ci est également disponible dans les centres FIPHFP (toutes les adresses se trouvent sur le site internet www.FIPHFP.fr) b. les pièces à fournir : Il suffit de joindre un dossier ; un devis d’appareillage auditif ainsi que la photocopie de la prescription médicale du médecin ORL. Une fois le dossier dûment complété, il suffit de le déposer dans votre centre FIPHFP ou de l’envoyer par courrier. c. le montant de l’aide : (à titre indicatif) Le montant des aides ne varie pas selon les prix de l’appareillage ou selon les revenus du demandeur. En 2014, l’aide allouée est de : - 800 € pour un appareillage monaural - 1600 € pour un appareillage bilatéral Il ne reste généralement rien à charge : SS + mutuelle + FIPHFP IL FAUT IMPÉRATIVEMENT ATTENDRE LA RÉPONSE DE LA FIPHFP AVANT TOUT ACHAT ; EN EFFET, SI LA FACTURE A ÉTÉ FAITE AVANT, LE MONTANT DE L’AIDE NE SERA PAS VERSÉE. Les demandes sont confidentielles. En aucun cas l’employeur sera tenu informé si le demandeur ne le souhaite pas. Cependant, il est possible de le tenir au courant des démarches effectuées. |
Notice d’information rédigée par le service d’ORL et l’aide du cabinet d’audioprothésiste Entendre AIDE AU FINANCEMENT AGEFIPH* (* AGEFIPH : association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.) Pour les salariés du secteur privé
- les salariés ou travailleurs indépendants, - les demandeurs d’emploi détenteur d’une promesse d’embauche, - les stagiaires de CRP/CRF dans les 9 mois précédant la fin de la formation, - les étudiants de l’enseignement supérieur en stage obligatoire.
Avant toute demande auprès de l’AGEFIPH, il faut au préalable faire une demande de RQTH (Reconnaissance de la Qualité Travailleur Handicapé) à la MPDH. Pour cela, il faut se munir d’un dossier « formulaire de demande(s) » E3– demande relative au travail, à l’emploi et à l’orientation professionnelle COCHER LA PREMIERE CASE, RQTH EVENTUELLEMENT DEMANDE DE CARTE DE HANDICAP NE PAS FAIRE DE DEMANDE DE PRESTATION COMPENSATOIRE QUI RISQUE DE RALLONGER LE TRAITEMENT DU DOSSIER
Il suffit simplement de se rendre chez son médecin traitant ou son médecin ORL avec le certificat médical se trouvant dans le dossier MDPH pour qu’il le remplisse. Il est préférable de préciser que la perte auditive handicape le demandeur dans son activité professionnelle. ATTENTION, pour les personnes ayant des acouphènes, il est important que le médecin traitant le signale car l’aide pourrait être un peu plus importante. Si tous les points ont été respectés, le dossier est alors bien rempli, il peut donc être déposé à la MPDH ou être envoyé par courrier. Le délai de traitement est d’environ 3 mois. POUR TOUTE AUTRE DEMANDE, il est fortement conseillé de monter un autre dossier. En effet, au plus il y aura de demandes sur un même dossier, au plus le traitement de celui-ci sera long (parfois plus d’un an). 4. une fois la RQTH validée par la MDPH, a) s’adresser à l’AGEFIPH : Il suffit de se rendre sur le site internet de l’AGEFIPH, cliquer sur l’onglet « démarches » puis sur « comment solliciter les aies de l’AGEFIPH ? ». Il y aura en bas de cette page la possibilité de télécharger le dossier. Celui-ci est également disponible dans les centres AGEFIPH (toutes les adresses se trouvent sur le site internet www.AGEFIPH.fr) b) les pièces à fournir : Il suffit de joindre un dossier ; un devis d’appareillage auditif ainsi que la photocopie de la prescription médicale du médecin ORL. Une fois le dossier dûment complété, il suffit de le déposer dans votre centre AGEFIPH ou de l’envoyer par courrier. c) le montant de l’aide (à titre indicatif) : Le montant des aides ne varie pas selon les prix de l’appareillage ou selon les revenus du demandeur. En 2014, l’aide allouée est de : - 800 € pour un appareillage monaural - 1600 € pour un appareillage bilatéral IL FAUT IMPÉRATIVEMENT ATTENDRE LA RÉPONSE DE L’AGEFIPH AVANT TOUT ACHAT ; EN EFFET, SI LA FACTURE A ÉTÉ FAITE AVANT, LE MONTANT DE L’AIDE NE SERA PAS VERSÉE. Les demandes sont confidentielles. En aucun cas l’employeur sera tenu informé si le demandeur ne le souhaite pas. Cependant, il est possible de le tenir au courant des démarches effectuées. |
Je me renseigne sur les maladies rares
ORPHANET est un portail d’information sur les maladies rares et les médicaments orphelins en libre accès pour tous publics.
THÈME
Site consacré aux maladies rares et orphelines et à leurs traitements.
CEUX QUI SONT CONCERNÉS
Les malades atteints de maladies orphelines et leur entourage, les professionnels, le grand public.
OBJECTIF
Aider à l’amélioration du diagnostic, de la prise en charge et du traitement – souvent très lourd – des maladies rares.
ORIGINE
Site d’Orphanet, portail d’information créé par l’Inserm en 1997. Depuis 2000, l'initiative est devenue européenne, financée par des contrats de la Commission européenne, et se transforme en un Consortium de 40 pays, répartis en Europe et à travers le monde
CONTENU
Portail d’information, Orphanet est une encyclopédie en ligne écrite par des experts européens et propose des articles de synthèse sur les maladies rares, un accès aux protocoles de soins et des aides aux professionnels et aux malades pour mieux appréhender la maladie au quotidien. L’actualité régulièrement mise à jour permet de suivre les avancées de la recherche.
LES PLUS
Malades et professionnels peuvent, dans les espaces qui leur sont dédiés, s’inscrire à des protocoles de recherche, entrer en relation avec des associations de malades et trouver les centres experts pour une pathologie ou un groupe de maladies. Les modes de recherche variés (par pathologie, traitement, symptômes, glossaire…) sont une garantie d’accès à l’information.
INSERM SC11
Plateforme maladies rares
96 rue Didot,
75014 Paris.
Tél. : 01 56 53 81 37.
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Attention, Orphanet ne peut répondre aux demandes individuelles et conseille de contacter le service dédié à cette activité en France : Maladies Rares Info Services (www.maladiesraresinfo.org)