LES DIFFÉRENTES CAUSES DE VERTIGES
On décrit ici le vertige paroxystique positionnel bénin, la maladie de Ménière, la névrite vestibulaire, les vertiges neurologiques, le schwannome vestibulaire...
Les troubles de l'équilibres peuvent être de diverses origines.
Notre consultation spécialisée à pour but de faire le tri entre les causes ORL, visuelles, neurologiques. Notre hôpital est spécialisé dans les pathologies de l'œil, du cerveau et de l'oreille ce qui nous permet d'avoir recours sur place à toutes les compétences médicales et aux examens les plus performants.
Nous pratiquons des tests spécialisés pour étudier le fonctionnement de l'organe de l'équilibre situé dans l'oreille interne soit en consultation externe, soit en hospitalisation de jour.
Nous sommes un des seuls centres à pratiquer nous même les séances de rééducation vestibulaire grâce à la spécialisation et à la formation du Docteur Lévy en otoneurologie.
Notre consultation spécialisée à pour but de faire le tri entre les causes ORL, visuelles, neurologiques. Notre hôpital est spécialisé dans les pathologies de l'œil, du cerveau et de l'oreille ce qui nous permet d'avoir recours sur place à toutes les compétences médicales et aux examens les plus performants.
Nous pratiquons des tests spécialisés pour étudier le fonctionnement de l'organe de l'équilibre situé dans l'oreille interne soit en consultation externe, soit en hospitalisation de jour.
Nous sommes un des seuls centres à pratiquer nous même les séances de rééducation vestibulaire grâce à la spécialisation et à la formation du Docteur Lévy en otoneurologie.
1. Le vertige paroxystique positionnel bénin
C’est la première cause de vertige chez le sujet âgé de plus de 60 ans.
Il se manifeste par de brèves sensations rotatoires de quelques secondes à quelques minutes, toujours dans une position donnée (en s’allongeant dans le lit, en penchant la tête en arrière, en se baissant). Il s’accompagne d’une instabilité à la marche pendant quelques semaines.
Il évolue spontanément vers la guérison en quelques semaines.
Il est lié à la migration de petits cristaux (otoconies) dans les canaux semi-circulaires de l’organe de l’équilibre.
Les examens complémentaires sont inutiles, le diagnostic est fait lors de la consultation chez le médecin ORL spécialisé.
Son traitement repose sur des manœuvres dites « libératoires » qui ne doivent être pratiquées que par un médecin ORL spécialisé ou par un kinésithérapeute spécialisé.
Les auto manœuvres à domicile par le patient lui-même sont fortement déconseillées, car elles risquent d’aggraver la situation en faisant migrer les cristaux dans les diverses parties de l’organe de l’équilibre, rendant le traitement plus difficile par la suite.
2. La maladie de Ménière.
La maladie de Ménière est une maladie chronique de l’organe de l’équilibre qui se manifeste par l’association de trois symptômes :
-au moins deux crises de vertiges rotatoires d’une durée supérieure à 20 minutes
-une baisse d’audition prédominant sur les fréquences graves, fluctuante dans le temps
-un acouphène avec une sensation d’oreille pleine.
La cause précise de la maladie de Ménière reste incertaine : on incrimine une origine virale, une origine auto-immune et/ou une participation génétique familiale.
La maladie de Ménière est liée à un dysfonctionnement de l’équilibre pressionnel des liquides de l’oreille interne, sans aucun rapport avec la tension artérielle ou oculaire.
Au début de la maladie de Ménière, les symptômes peuvent être incomplets :
-baisse auditive seule sans autre symptôme.
-sensation d’oreille bouchée et acouphène seuls.
-crises de vertiges isolées mais se répétant dans le temps.
Le diagnostic de la maladie de Ménière peut donc être difficile à poser au début de la maladie et il faut savoir répéter les examens complémentaires pour arriver au diagnostic.
Le diagnostic de la maladie de Ménière est fait en associant l’examen vidéonystagmographique, le test VHIT, les potentiels évoqués otolithiques, le bilan audiométrique, l’imagerie de l’oreille interne (cf chapitre prise en charge des vertiges)
Le traitement de la maladie de Ménière repose sur :
-des mesures d'hygiène de vie (coucher et lever à heures fixes, savoir faire des siestes récupératrices) et alimentaires (éviter tous les excitants en grande quantité, consommation excessive de café, thé, cigarette).
- une association de traitements médicamenteux (bétahistine, acétyl-leucine, anxiolytiques, diurétiques type furosémide ou acétazolamide, anti nauséeux type métoclopramide).
- accompagnée de séances de rééducation vestibulaire (cf chapitre dédié sur le site)
- à une phase ultérieure, possibilité d’injections transtympaniques de cortisone ou de gentamicine.
-à une phase encore plus évoluée de la maladie, chirurgie (neurotomie du nerf vestibulaire).
-on peut également s'aider de séances de sophrologie pour gérer les sensations corporelles lors des crises.
La maladie de Ménière évolue par phase, avec des périodes de poussées et des périodes d’accalmie de durée variable.
L’évolution de la maladie de Ménière est très variable d’un patient à l’autre.
La maladie de Ménière peut devenir bilatérale dans 10 à 30% des cas.
3. La névrite virale
Il s’agit d’une atteinte virale (paralysie) du nerf de l’équilibre (nerf vestibulaire).
Elle se manifeste par un très violent vertige rotatoire qui peut durer plusieurs heures voire plusieurs jours, avec nausées, vomissements, instabilité à la marche.
Dans la névrite, il n’y a en général pas d’atteinte auditive.
Le diagnostic est fait par l’examen clinique et les examens complémentaires vestibulaires (cf chapitre prise en charge des vertiges).
Le traitement repose sur l’association de corticoïdes, d’antiviraux, d’anti nauséeux et surtout sur la rééducation vestibulaire précoce.
4. Le schwannome ou neurinome vestibulaire.
Il s’agit d’une tumeur bénigne se développant lentement sur le nerf vestibulaire.
Les manifestations sont variées : surdité unilatérale, acouphène unilatéral, perte d’équilibre ou vrai vertige rotatoire. Ces signes peuvent être isolés ou associés.
Le diagnostic repose sur le test de l’audition, les tests vestibulaires et sur l’IRM cérébrale et de l’oreille interne.
Le traitement repose soit sur la chirurgie d’ablation de la lésion par des équipes spécialisées ORL et neurochirurgie, soit sur des techniques spécialisées de radiothérapie (radiochirugie par gamma knife).
La rééducation vestibulaire peut être proposée après le traitement pour atténuer les doléances d’instabilité.
5. Les autres causes de vertiges périphériques
6. Les vertiges neurologiques
Il s’agit d’atteinte neurologique des voies de l’équilibre et non d’une atteinte de l’oreille interne.
Les manifestations sont en général plutôt une instabilité à la marche, que des vrais vertiges rotatoires, mais tout est possible.
Il existe en général d'autres symptômes: céphalées, atteinte visuelle, troubles de la marche, troubles sensitifs...
Les tests vestibulaires de l’oreille interne sont en général normaux.
Le diagnostic est fait avec l’aide du neurologue et de l’imagerie cérébrale.
Les causes possibles sont : la sclérose en plaque, l’accident vasculaire cérébral, les maladies inflammatoires et dégénératives du système nerveux central, la maladie de Parkinson, l hyper ou l'hypotension intracrânienne...
C’est la première cause de vertige chez le sujet âgé de plus de 60 ans.
Il se manifeste par de brèves sensations rotatoires de quelques secondes à quelques minutes, toujours dans une position donnée (en s’allongeant dans le lit, en penchant la tête en arrière, en se baissant). Il s’accompagne d’une instabilité à la marche pendant quelques semaines.
Il évolue spontanément vers la guérison en quelques semaines.
Il est lié à la migration de petits cristaux (otoconies) dans les canaux semi-circulaires de l’organe de l’équilibre.
Les examens complémentaires sont inutiles, le diagnostic est fait lors de la consultation chez le médecin ORL spécialisé.
Son traitement repose sur des manœuvres dites « libératoires » qui ne doivent être pratiquées que par un médecin ORL spécialisé ou par un kinésithérapeute spécialisé.
Les auto manœuvres à domicile par le patient lui-même sont fortement déconseillées, car elles risquent d’aggraver la situation en faisant migrer les cristaux dans les diverses parties de l’organe de l’équilibre, rendant le traitement plus difficile par la suite.
2. La maladie de Ménière.
La maladie de Ménière est une maladie chronique de l’organe de l’équilibre qui se manifeste par l’association de trois symptômes :
-au moins deux crises de vertiges rotatoires d’une durée supérieure à 20 minutes
-une baisse d’audition prédominant sur les fréquences graves, fluctuante dans le temps
-un acouphène avec une sensation d’oreille pleine.
La cause précise de la maladie de Ménière reste incertaine : on incrimine une origine virale, une origine auto-immune et/ou une participation génétique familiale.
La maladie de Ménière est liée à un dysfonctionnement de l’équilibre pressionnel des liquides de l’oreille interne, sans aucun rapport avec la tension artérielle ou oculaire.
Au début de la maladie de Ménière, les symptômes peuvent être incomplets :
-baisse auditive seule sans autre symptôme.
-sensation d’oreille bouchée et acouphène seuls.
-crises de vertiges isolées mais se répétant dans le temps.
Le diagnostic de la maladie de Ménière peut donc être difficile à poser au début de la maladie et il faut savoir répéter les examens complémentaires pour arriver au diagnostic.
Le diagnostic de la maladie de Ménière est fait en associant l’examen vidéonystagmographique, le test VHIT, les potentiels évoqués otolithiques, le bilan audiométrique, l’imagerie de l’oreille interne (cf chapitre prise en charge des vertiges)
Le traitement de la maladie de Ménière repose sur :
-des mesures d'hygiène de vie (coucher et lever à heures fixes, savoir faire des siestes récupératrices) et alimentaires (éviter tous les excitants en grande quantité, consommation excessive de café, thé, cigarette).
- une association de traitements médicamenteux (bétahistine, acétyl-leucine, anxiolytiques, diurétiques type furosémide ou acétazolamide, anti nauséeux type métoclopramide).
- accompagnée de séances de rééducation vestibulaire (cf chapitre dédié sur le site)
- à une phase ultérieure, possibilité d’injections transtympaniques de cortisone ou de gentamicine.
-à une phase encore plus évoluée de la maladie, chirurgie (neurotomie du nerf vestibulaire).
-on peut également s'aider de séances de sophrologie pour gérer les sensations corporelles lors des crises.
La maladie de Ménière évolue par phase, avec des périodes de poussées et des périodes d’accalmie de durée variable.
L’évolution de la maladie de Ménière est très variable d’un patient à l’autre.
La maladie de Ménière peut devenir bilatérale dans 10 à 30% des cas.
3. La névrite virale
Il s’agit d’une atteinte virale (paralysie) du nerf de l’équilibre (nerf vestibulaire).
Elle se manifeste par un très violent vertige rotatoire qui peut durer plusieurs heures voire plusieurs jours, avec nausées, vomissements, instabilité à la marche.
Dans la névrite, il n’y a en général pas d’atteinte auditive.
Le diagnostic est fait par l’examen clinique et les examens complémentaires vestibulaires (cf chapitre prise en charge des vertiges).
Le traitement repose sur l’association de corticoïdes, d’antiviraux, d’anti nauséeux et surtout sur la rééducation vestibulaire précoce.
4. Le schwannome ou neurinome vestibulaire.
Il s’agit d’une tumeur bénigne se développant lentement sur le nerf vestibulaire.
Les manifestations sont variées : surdité unilatérale, acouphène unilatéral, perte d’équilibre ou vrai vertige rotatoire. Ces signes peuvent être isolés ou associés.
Le diagnostic repose sur le test de l’audition, les tests vestibulaires et sur l’IRM cérébrale et de l’oreille interne.
Le traitement repose soit sur la chirurgie d’ablation de la lésion par des équipes spécialisées ORL et neurochirurgie, soit sur des techniques spécialisées de radiothérapie (radiochirugie par gamma knife).
La rééducation vestibulaire peut être proposée après le traitement pour atténuer les doléances d’instabilité.
5. Les autres causes de vertiges périphériques
- La presbyvestibulie: elle se manifeste chez le sujet âgé par des doléances d’instabilité, des signes de majoration des troubles de l’équilibre dans la foule, et par une atteinte bilatérale et symétrique de l’organe de l’équilibre sur certains tests vestibulaires. On peut aujourd'hui aider les patients âgés par des séances de rééducation vestibulaire avec des exercices spécifiques et des exercices de renforcement musculaire des membres inférieurs.
- La migraine vestibulaire: elle se manifeste le plus souvent par de brefs étourdissements, plus rarement par des de vraies sensations rotatoires de l'environnement, associés à des céphalées migraineuses caractéristiques, une instabilité à la marche, des troubles visuels à type de flash lumineux, d' amputation temporaire du champ visuel. Le traitement est celui de la migraine, associant à la fois un traitement de la crise par anti-inflammatoires non stéroïdiens ou par triptans, avec un traitement de fond quotidien pour une durée de 3 à 6 mois.
- Les fistules péri-lymphatiques liées à des traumatismes de la face ou des accidents de plongée.
- Le Syndrome de Minor (cause rare se manifestant par une surdité sur les fréquences graves, une sensation d’oreille bouchée et des vertiges positionnels).
- Les maladies auto immunes (syndrome de Susac, Syndrome de Cogan, syndrome de Sjögren, syndrome des antiphospholipides SAPL).
- Les vertiges d’origine vasculaire.
6. Les vertiges neurologiques
Il s’agit d’atteinte neurologique des voies de l’équilibre et non d’une atteinte de l’oreille interne.
Les manifestations sont en général plutôt une instabilité à la marche, que des vrais vertiges rotatoires, mais tout est possible.
Il existe en général d'autres symptômes: céphalées, atteinte visuelle, troubles de la marche, troubles sensitifs...
Les tests vestibulaires de l’oreille interne sont en général normaux.
Le diagnostic est fait avec l’aide du neurologue et de l’imagerie cérébrale.
Les causes possibles sont : la sclérose en plaque, l’accident vasculaire cérébral, les maladies inflammatoires et dégénératives du système nerveux central, la maladie de Parkinson, l hyper ou l'hypotension intracrânienne...